Votre entreprise a plus de 20 employés ? Vous êtes donc concerné par la loi du 11 février 2005 qui oblige les établissements de 20 salariés ou plus à compter au moins 6% de salariés handicapés dans leurs effectifs.
Le handicap en entreprise depuis la loi 2005
La loi 2005 repose sur quatre grands principes : le droit à compensation; le droit à la participation, le libre-choix du projet de vie et l’égalité de traitement pour les personnes handicapées. Les entreprises ont plusieurs solutions pour répondre à ces obligations. Elles peuvent recruter des salariés handicapés, sous-traiter au secteur protégé ou adapté, accueillir des personnes handicapées en stage ou pour une période de mise en situation en milieu professionnel. Par ailleurs, elles peuvent également passer un accord de branche ou d’établissement portant sur l’emploi des personnes handicapées ou verser une contribution à l’Agefiph.
Les problèmes d’accessibilité pour les aveugles et les malvoyants
Quand il s’agit d’aménager les lieux pour pouvoir accueillir tous les types de public, il faut évidemment adapter l’espace aux malvoyants et aux non-voyants qui ont besoin d’aménagements spécifiques. Ces aménagements doivent permettre à ces personnes de se déplacer dans l’entreprise en toute sécurité. Ils doivent également leur donner la possibilité d’accéder aux différentes informations, dont tout particulièrement les informations d’orientations. La signalétique en relief constitue par exemple une première solution à cette question de l’accès à l’information. Quand des informations permanentes sont transmises aux usagers par une signalisation visuelle ou par un indice sonore, ces éléments d’information et de signalisation doivent être visibles et lisibles par tous les usagers. Signalétique en relief ou en braille, bandes de guidage, clous et bandes podotactiles…
De nombreuses solutions existent pour assurer l’accessibilité et la sécurité des personnes malvoyantes ou atteintes de cécité.
Le guidage sonore
L’orientation peut s’effectuer à l’aide d’indices sonores passifs, des variations de l’acoustique, ou par des signaux actifs, des bruits. Il faut alors étudier le guidage sonore le plus favorable au repérage de la personne en prenant en compte la réverbération des sons sur les murs et éviter un environnement professionnel trop bruyant qui masquerait les signaux sonores.
Le guidage tactile
Pour l’accessibilité des personnes malvoyantes ou atteintes de cécité, le toucher est un sens extrêmement important. On utilise alors les indices tactiles en faisant appel à des repères comme les tapis. Les changements de niveaux posent par exemple des problèmes de sécurité évidents. Pour les signaler à l’usager, un changement de revêtement du sol peut être d’une grande aide. Aussi, on peut indiquer la présence de marches dix mètres à l’avance en utilisant des bandes latérales.
Le guidage visuel
Pour les malvoyants ou les personnes atteintes de cécité partielle, il faut favoriser une signalisation claire et contrastée. Il faut élaborer un guidage visuel renforcé : un guidage lumineux au plafond ou sur les murs, tout en évitant l’effet d’éblouissement et les reflets. Pour la signalétique visuelle, les indications en relief sont évidemment d’excellentes solutions. Elles ont l’avantage de pouvoir être lues par tout le monde. Dans les établissements recevant du public, le braille permet aux malvoyants et aux aveugles de s’orienter.
FAQ
Quels sont les exemples de handicap visuel ?
Les exemples de handicap visuel comprennent la cécité, qui se caractérise par une perte complète de la vue, ainsi que des troubles de la vision tels que la rétinopathie diabétique, le glaucome et la dégénérescence maculaire liée à l'âge. D'autres exemples incluent les erreurs réfractives telles que la myopie, l'hypermétropie et l'astigmatisme, ainsi que certaines maladies génétiques qui affectent la vision telle que le syndrome d'Usher ou la maladie de Stargardt.
Quel est la réalité du handicap visuel en France ?
La réalité du handicap visuel en France est encore trop méconnue et souvent mal comprise. Environ 1,7 million de personnes sont touchées par une déficience visuelle en France, engendrant des difficultés au quotidien dans leur vie personnelle, professionnelle et sociale. Malgré les progrès technologiques, le manque d'accessibilité reste un défi majeur pour ces personnes afin de garantir leur autonomie et leur pleine participation à la société.
Des actions concrètes doivent être menées pour améliorer l'inclusion des personnes en situation de handicap visuel dans tous les domaines de la vie.
Comment définir le handicap visuel ?
Le handicap visuel est une limitation de la vue qui peut être partielle ou totale. Il peut toucher différentes parties de l'œil telles que la rétine, le cristallin ou le nerf optique.
Cette condition a un impact sur la vie quotidienne des personnes concernées et peut entraîner des difficultés à accomplir certaines tâches comme lire, conduire ou se déplacer en toute sécurité. Les handicaps visuels sont souvent irréversibles et nécessitent un accompagnement adapté pour permettre aux personnes de vivre pleinement malgré leurs limitations visuelles.
- L'entreprise doit respecter la loi en matière d'emploi des personnes handicapées.
- Il est essentiel d'adapter l'environnement pour garantir l'accessibilité aux aveugles et malvoyants.
- Différentes solutions existent, telles que la signalétique en relief, le guidage sonore, tactile et visuel.